L’augmentation de la TVA pénalise les animaleries
Depuis le 1er juillet, la TVA relative aux produits vendus dans les animaleries est passée de 2,1 % à 20 %, ceci est une énorme hausse, plus importante que la hausse dans le domaine restauration, ou du bâtiment .Sans surprise, cela a clairement un impact sur les ventes et sur les prix en magasin, c’est impossible pour un magasin de prendre en charge une augmentation aussi importante sans modifier les prix publics. Les répercussions pourraient même entrainer des dégâts sur la masse salariale des animaleries.
Des éleveurs et des animaleries touchés de plein fouet
Afin de remplir des caisses de l’Etat bien vides depuis quelques temps, le gouvernement a décidé d’augmenter la TVA dans de nombreux secteurs d’activité dont celui de la vente d’animaux (Bulletin officiel ici). Au sein d’un marché de plus en plus dense, les réactions des spécialistes du secteur ne se sont pas faites attendre.
N’oublions pas que cette hausse est également liée à des directives de la Commission Européenne et non seulement la France. Ce qui rend son application malheureusement encore plus opaque du fait de la complexité entre les pays.
Des exemples de hausse de prix :
A titre d’exemple, un labrador qui coûtait moins de 800 euros en juin dernier vaut à ce jour plus de 950 euros TTC (Prix vu ici). Les éleveurs ont été dans l’obligation d’augmenter les prix à cause de cette hausse de la TVA de plus de 18 points. De plus, les éleveurs d’animaux tirent la sonnette d’alarme, car les marchés parallèles se développent à la vitesse Grand V, avec des animaux sur le marché clandestin (sans suivi, sans vaccin, sans facture mais surtout sans traçabilité de l’animal …) une catastrophe !
Hors ces marchés noirs n’offrent pas les mêmes garanties sanitaires que les éleveurs agréés et réglementés (santé, propreté, suivi). De même, les ventes non déclarées aux particuliers ont explosés. De plus en plus de particuliers n’hésitent pas à obliger leur chien ou leur chat mais aussi les NAC (lapin, hamster, etc) à avoir des portées pour pouvoir revendre les petits rapidement.
In fine, la hausse des charges pourraient entrainer la disparition de centaines d’emplois à travers la France. Sans oublier que les ventes vont baisser puisque les prix ont subi cette répercussion. Au final, aussi bien les consommateurs que les éleveurs sont pénalisés…
C’est donc pas mal de dégâts pour combler un petit montant parmi toute la dette de l’état ? Ceci vaut vraiment la peine ? affaire à suivre…