Contexte facial

L’analyse esthétique doit etre réalisée selon trois contextes avec une vision tridimensionnelle

-le visage, contexte facial;

-le sourir, contexte labil;

-La créte alvéilaire, contexte buccal.

A-visage

l’esthétique faciale est donnée par la physionomie de chaque individu. Différentes lignes de référence, ou tracés, permettent d’analyser la symétrie faciale. Ces lignes, décrites par Chiche et Pinault en 1995, sont les références horizontales, verticales et sagittales.

-L’analyse et sagittales.

-l’harmonie entre les étages faciaux;

-la position et l’orientation de la ligne interactives;

-l’ouverture de l’angle naso-labial;

-la soutien de la lèvre supérieure;

-le rapport entre la lévre inférieure et le plan d’occlusion.

B- Sourire

Le sourire est la réponse faciale à un stimulus de bonheur ou de plaisir. La positions des lèvres change en exposant sur tout les dents maxillaires antérieures et, chez certains individus, la gencive. Une action musculaire simultanée du zygomatique et de l’orbiculaire des lèvres entraîne l’élévation de la lèvre supérieure et le positionnement en arrière des commissures labiales. Le contexte dento-faciale exposé et encadré par le sourire constitue la zone esthétique. L’anatomie des lèvres et leur symétrie avec le contexte facial et dentaire donnent soit un équilibre, soit une dysharmonie esthétique.Recommandez ici

 

La ligne de sourire est la ligne à concavité supérieure localisée entre le bord des incisives maxillaires et la lèvre inférieure. Cette ligne doit être en harmonie avec une ligne reliant le sommet des contours gingivaux des dents antérieures avec la lèvre supérieure.

1 – Types de sourires

Tjan et al. (1984) décrivent trois différents sourires, selon la position de la lèvre supérieure :

• sourire bas ou dentaire (20 % de la population) ;
• sourire intermédiaire (70 % de la population) ;
• sourire haut ou gingival (10 % de la population).

2 – Limites du secteur esthétique

En implantologie, le secteur antérieur est traité comme le secteur esthétique. Ses limites sont rarement définies. En effet, elles peuvent varier avec le type et la largeur du sourire. Les régions des incisives, canines et prémolaires maxillaires font fréquemment l’objet de publications en esthétique. En effet, l’harmonie entre les couronnes prothétiques et les tissus mous est visualisée lors du sourire du patient.

• Par opposition, les dents mandibulaires font rarement l’objet de publications dans les études en esthétique. Dans la grande majorité des situations cliniques, seul le tiers incisai des dents mandibulaires est visible. Les papilles et la muqueuse sont rarement vues lors du sourire. Cependant, pour certains patients, l’absence d’harmonie du blanc/rose (dent/ muqueuse) peut être considérée comme un échec esthétique.

C-Crête alvéolaire

En présence d’un site édenté dans le secteur esthétique, une analyse détaillée doit etre réalisée selon:

-Le type d’entendement;

-l’état des dents voisines;

-la qualité de la muqueuse;

-Le biotype parodontal;

-la morphologie alvéolaire;

-le contour gingival;

-la présence de papilles;

-l’état parodontal des dents résiduelles.

Tous ces paramètres sont analysés et associés au type de sourire. Le degré de difficulté d’un résultat esthétique optimal dépend de l’étude individuelle et globale de différents éléments cliniques.