Papille mutuelle dentaire.

Un élément fondamental pour le succés implntaire dans un contexte esthétique est la présence des papiles .Leur préservation( site d’extraction) ou leur néoformation( site édenté ) constitue un crai défi dans la thérapeutique implntaire.

La perte des papilles dans le secteur antérieur aboutit à la formation de  » trous noirs » entrainant un préjudice esthétique surtout en présence d’un sourir intermédaire ou gingival.

Ces espaces papillaires peuvent géner la phonation par le passage d’air et provoquer une rétention alimentaire.

A-Anatomie

En implantologie , la papille est la portion de muqueuse ou de gencive qui occupe l’espace entre les faces proximales de 2 implants ou entre 1 dent et 1 implant. Ce tissu mou de forme pyramidale présente une base concave au niveau de la crête alvéolaire. Les faces mesiale et distale sont constituées par les surfaces des couronnes adjacentes. Les limites vestibulaire et palatine sont libres. Les 4 faces périphériques de la papille. Le volume papillaire est majoritairement constitué de tissu conjonctifs.

Selon la présence d’une dent ou d’ un implant à coté d’un implant, le contexte sous-jacent papillaires est différent. eux situation cliniques sont possibles:

 

-papille entre implant et dent:

-papille entre 2 implants adjacents.

1-Implant adjacent à une dent.

Le niveau osseux interproximal sur l’implant est apicalisé d’environ de 2 mm par rapport au niveau osseux intérproximal dentaire. Ce décalage s’explique par la formation d’un espace biologique implantaire( Herman et al.,2001).Le niveau cristal entre l’implant est la dent est vertical avec un point coronaire localisé en proximal de la dent. Le contexte biologique interproximal dentaire (plus d’infos).favorise le maintien de la papille.

 

2-Deux implants adjacents

Le niveau osseux est fréquemment horizontal ou plat. En effet, 2 implant adjacents placés dans une position juxtacrestale dans une crête édentée présentent généralement un contexte interproximal palt.par ailleurs, la formation sous cristale de l’espace biologique implantaire entraîne une lyse osseuse angulaire interproximal de 1,5 mm au niveau de chaque implant (Tarnow et al,. 2000).

Si le implants sont placés en position sous- crestale, l’os interproximal après l’intervention se localise en supracrestal selon le degré de l’enfouissement implantaire.L’application du concept de platfrom-switching entre les implants ( Lazzara et Porter, 2006). Cela permet de maintenir le niveau papillaire.

B- Classification

Palacci et Ericsson ( 2001) proposent une classification du secteur antéro-maxillaire comprenant les tissus mous. Dans le sens vertical, cette classification présente 4 différent types d’états papillaires:

-Classe I, papille intacte ou légèrement réduite;

-classe II, diminution modérée de la papille;

-classe III, diminution importante de la papille;

-classe IV absence de papille.

D’autre propositions d’évaluation de la papille essaient d’estimer le résultat esthétique obtenu et de prévoir le pronostic. Le pailla index score (PIS) décrit le niveau papillaire des couronnes sur implant et des dents naturelles adjacentes (Jemt, 1997):

-PIS 0, absence totale de papille( grand triangle noir,);

-PIS 1,absence des trois quarts de la papille, muqueuse légèrement convexe;

-PIS 2, la papille remplit au moins la moitié de l’espace interproximal;

-PIS 3, contour tissulaire optimal, la papille comble l’espace interproximal;

-PSI4 , papille hyperplasique avec des contours irréguliers, la texture et la couleur altérées.

C-Paramètre influençant le niveau de la papille

Plusieurs étudies réalisées au cours des dernières années sur le niveau de la papille implantaire montrent l’intérêt d’analyser le pronostic papillaire selon les 2 composants suivants.

Composant vertical: distance entre crête alvéolaire et point de contact.

Composant horizontal: distance entre implant-implant ou implant-dent.

1-Composant vertical : distance crête alvéolaire point de contact

Salama et al. (1998) suggèrent une relation entre la localisation du point de contact interproximal par rapport à la crête alvéolaire et le développement de la papille.

La classe I correspond à une distance de la crête alvéolaire au future point de contact de 4 à 5 mm avec un bon pronostic papillaire. La classe II correspond à une distance de 6à 7 mm avec pronostic incertain.

La classe III correspond à une distance supérieure à 7 mm et à un mauvais pronostic .Ces principes sont repris de l’étude de Tarnow et al. ( 1992) sur l’évolution papillaire entre 2 dents.

2- Composant horizontal: distance entre implant – implant ou implant- dent.

Pour maintenir l’intégrité papillaire, il est indispensable d’avoir dans le sens mésio-distal au moins 3à 3,5 entre deux implant (Castaldo et al., 2004; Esposito et al., 1993) .Si la distance interimplantaire est inférieure à 3 mm une résorption osseuse d’environ 1 mm peut survenir (Tarnow et al., 2000) .Une résorption ossues inférieure à 0,5 mm est rapportée lorsque la distance interimplantaire est supérieure à 3 mm (Tarnow et al., 2000).La proximité implntaire réduit également l’apport vasculaire au niveau de la papille intérimplantaire (Berglundh et al .,1994).

Cliniquement , les composants horizontal et vertical peuvent être modifiées par différents facteurs locaux. Ces facteurs ou considérations cliniques, peuvent favoriser ou pas le maintien papillaire.

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