Souscrire à des assurances automobile au québec

Le monde des assurances automobiles est un monde très complexe, mais au demeurant assez intéressant. Et on peut affirmer que c’est le cas, en vérité, de tous les types d’assurance. C’est que le principe même des assurances en général peut donner lieu à des modèles scientifiques et des théories assez poussées. Souvent, on souscrit à telle ou telle assurance, on voit son prix augmenter ou descendre, mais on ne comprend pas véritablement pourquoi. On comprend bien entendu assez aisément tous les avantages de souscrire à une assurance – nous reviendrons tout de même là-dessus un peu plus loin – mais les fluctuations des prix et des primes demeurent assez mystérieuses. C’est que l’assurance privée particulièrement est prise dans une dynamique complexe. Il faut que les prix des assurances soient calculés de manière à permettre à la compagnie d’assurance de faire un maximum de profit. Mais augmenter trop les prix, et les gens cesseront de voir les avantages d’adhérer à votre régime, et déserterons. Ainsi, il s’est formé toute une branche, très complexe, des mathématiques, qui a trait plus précisément à la gestion de risques. L’actuariat – c’est le nom de cette branche particulière des mathématiques – est une discipline très courante dans les compagnies d’assurance, mais sert aussi à d’autres choses. De manière général, l’actuariat vise à développer des modèles mathématiques, des modèles statistiques qui peuvent servir de grille d’analyse dans une situation donnée. Les entreprises d’assurances se servent de l’actuariat pour évaluer plus précisément le montant d’un régime précis auquel souscrit une personne précise.

Dans le cas des assurances automobile, l’actuaire analysera, par exemple, les risques de vol. Il devra construire des modèles statistiques se basant sur une quantité de facteurs, comme par exemple le modèle de la voiture, le quartier où la personne réside, son lieu de travail, etc. Grâce à une quantité importante d’informations, l’actuaire produit des grilles qui permettent de calculer le prix optimal du régime d’assurances automobile – du moins est-ce là l’espoir de l’entreprise qui l’emploie. Le cas des assurances automobile est remarquable, car il faut non seulement tenir compte des vols d’automobiles, mais aussi du potentiel d’accidents, par ailleurs grandement volatil. C’est donc un défi particulier, du strict point de vue scientifique, pour les actuaires qui tentent de construire des modèles pour prévoir ces situations.

Les raisons pour souscrire à une assurance sont souvent évidentes. L’assurance nous permet en fait de nous acheter un peu de sécurité. Le fait est que, la plupart du temps, nous versons, au fil du temps, une quantité d’argent supérieure en prime d’assurance que ce que nous recevons en réclamations. C’est d’ailleurs là que réside le profit de ces entreprises. Toutefois, la compagnie d’assurance nous donne, en échange, l’assurance (d’où le nom de la sphère d’activité) que, peu importe le moment où l’accident surviendra, peu importe si les accidents s’enfilent plus vite que prévu, la liquidité sera au rendez-vous.

Plusieurs pays font l’effort, pour assurer une certaine sécurité sociale, de se doter d’un système public et collectif de gestion des assurances. C’est ainsi qu’au Québec, le gouvernement a fondé, en 1978, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). L’organisme public a plusieurs objectifs, dont par exemple la promotion des comportements sécuritaires sur nos routes. L’organisme public poursuit une mission de solidarité et d’entraide, en assurant notamment à tout le monde une bonne couverture lors d’accidents de la route, à travers entre autre des souscriptions automatiques groupées à des régimes privés d’assurances. Le principe est fort intéressant, particulièrement pour aider à protéger les citoyens les moins aisés, qui sont autrement contraints à négliger les assurances automobiles, parfois à leur propre détriment, pour boucler leurs fins de mois.

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