Vous avez la soixantaine : parachevez votre job en beauté
Qu’arrivé à la soixantaine, il est normal de commencer à être fatigué, surtout lorsqu’on a travaillé tôt, avec acharnement, et que le travail a été pénible. Quoi qu’il en soit, vers la soixantaine, il faut admettre que notre carrière est plutôt derrière nous que devant. Alors quelques conseils :
• Faites ce que vous avez à faire, utilisez votre expérience !
• Résistez à la pression, ne demandez pas plus à votre corps qu’il ne peut donner. Connaissez vos limites et respectez-les. Pas de zèle !
• Cultivez le plaisir de ce que vos faites : c’est capital. Retrouvez le sens de ce que vous faites par habitude, créez-vous des petits défis, savourez les réussites et les bons moments. Appréciez d’avoir un métier, une activité professionnelle : aujourd’hui c’est une chance surtout si cette activité sociale.
• Partagez vos idées, vos pratiques, votre expérience ; donnez des conseils et acceptez d’en recevoir.
• Négociez votre fin de carrière et votre sortie.
• Préparez activement votre vie après le travail. Surtout, ne faites pas l’autruche en vous cachant la réalité, en travaillant comme un forcené, comme si réalité, en travaillant comme un forcené, comme si vous alliez faire cela toute votre vie, mais au contraire mettez-vous en tête l’échéance et préparez au maximum votre future vie.(plus d’info)
• Transmettez. Transmettre est de bonne guerre : c’est grâce à l’entreprise et en étant payé par elle que vous avez acquis des compétences, il est juste de les lui rendre avant de la quitter. Les savoirs, non sur sa capacité à faire de la rétention. De plus, c’est passionnant de transmettre ce qu’on a appris à quelqu’un de plus jeune, à condition de respecter quelques règles. Et puis, comme o, l’a vu dans le chapitre précédent, beaucoup d’autres apprentissages vous attendent ! par ailleurs, ne transmettez pas que des savoirs et savoir-faire concerts, allumez aussi cette petite flamme indicible du plaisir du travail bien fait, du travail utile, du travail partagé… ce plus qui fera que votre « élève » ne vous oubliera jamais car vous l’aurez fait grandir et croire en lui, au-delà de ce qui vous était demandé.
• Enfin, organisez un pot de dépôt. Si vous êtes resté un certain temps dans votre entreprise, que vous y avez vécu de belles aventures, que vous vous y êtes fait de bonnes relations, je vous conseille de sacrifier au rituel du pot de départ, car cela fait partie du processus de deuil, pour vous comme pour vos collègues.
Pour résumer, il faut savoir terminer une carrière « en beauté » : transmettre ses savoirs, négocier son départ gagnant-gagnant, laisser une belle image derrière soi.
Conseil pour réussir un tutorat
• Faites en sorte que chacun des trois acteurs connaisse et remplisse sa mission :
– Tuteur, vous êtes chargé de transmettre certaines de vos compétences au « tutoré » afin de rendre celui-ci autonome et efficace dans son poste à l’issue d’une période précise.
– Le tutoré doit s’efforcer d’apprendre au mieux selon les préceptes du tuteur et de respecter les règles et le planning prédéfinis.
– Le responsable commun des deux est chargé d’instaurer le tutorat et surtout de le superviser : contrôle du transfert selon le planning préétabli, résolution de problèmes éventuels en cours de route, signes de reconnaissance, encouragements.
• Demandez à rencontrer votre futur tutoré si vous ne le connaissez pas, faites-vous une idée de toutes les compétences (savoir théoriques, savoir-faire et savoir-être) qu’il aura à acquérir pour être autonome dans son nouveau poste et, parmi celles-ci, de celles que vous aurez la responsabilité de lui faire acquérir.
• Demandez-vous quelles méthodes vous allez utiliser pour ces transferts, établissez un planning et rédigez les règles du jeu qui seront à respecter afin que le tutorat ne soit pas pour vous une gêne, mais une mission intéressante qui progresse efficacement.
• Négociez au préalable avec votre responsable tous ces points, ainsi qu’un éventuel aménagement de votre temps de travail si vous pensez que le tutorat va vous en demander beaucoup. Négociez aussi une éventuelle formation à la pédagogie (compter 2-3 jours) si vous estimez que celle-ci vous sera utile pour mieux formaliser vos savoirs et choisir les bonnes méthodes de transfert.
• n’hésitez pas à demander au tutoré de remplir des missions de plus en plus complexes, non seulement pour vous soulager, mais surtout pour mettre en œuvre les apprentissages.
• Faites des petits points réguliers avec votre tutoré : demandez-lui comment il se sent, s’il a des questions, des étonnements. S’il a appris d’autres techniques que les vôtres, faites-les lui exprimer et comparez. Faites en sorte que ce soit le plus possible un échange.
• A chaque échéance prévue, faites un point d’étape avec le responsable et le tutoré : on compare l’état actuel avec le programme préétabli ; si on est en retard, on analyse pourquoi et on prend des mesures ; on se félicite pour ce qui va bien, chacun s’exprime.
• A la fin, on fait aussi un bilan global et on clôture officiellement le tutorat (ça se fête je trouve ! pour le plaisir et pour marquer la fin de l’étape).