Je dois dire ici: je suis véritablement comblé d’avoir la chance de disserter enfin à mon aise, en prenant tout l’espace que je veux, pour vous parler plus précisément des containers. Et encore, je ne suis pas assez précis: je ne parle pas que des containers en général, mais bien des containers qui servent à la collecte des déchets de construction, mais aussi de rénovation. Je me sens à cet égard investit d’un véritable devoir, le devoir de vous parler de ces objets ordinaires pour vous convaincre qu’ils sont véritablement les tributaires d’un sens réel, d’un rôle bien précis. Et ce devoir exige de ma part une plume limpide, et une méthode qu’on pourrait qualifier de cartésienne, qui ne souffrira pas, croyez-moi, de raccourcis de la pensée.

Commençons donc d’abord par une description vraiment précise du container en général. C’est toujours un contenant, voilà un bon point de départ. Et encore, c’est un contenant généralement robuste, fait toujours en métal. La couleur varie d’un container à l’autre, et la plupart porteront des inscriptions indiquant quelque information – comme notamment le fabricant, ou encore la compagnie qui en fait la location aux travailleurs sur un chantier. Par contre la forme, elle, variera légèrement suivant le container dont il s’agit. Ainsi, il est des containers de la forme d’un prisme à base rectangulaire, forme ordinaire. Mais parfois on trouve cette variation: il s’agit d’un prisme à base rectangulaire toujours, mais la forme varie en cela qu’on a comme posé un triangle sur le dessus, pour former une sorte de trapézoïde.

Mais parlons des containers plus en détail.

Avec cette description, d’aucun seront capable de reconnaître le container, certainement. Mais encore il nous faut dire quelques autres informations: où trouve-t-on le container? Et pourquoi choisir cet objet particulièrement pour cette tâche précise qu’on lui confie? Le container se retrouve toujours à proximité des chantiers. L’objectif du container est d’être dans un premier temps accessible – pour qu’on puisse y jeter les déchets que l’on produit, d’une manière ou d’une autre, lors de travaux de construction ou de rénovation – mais sans pour autant être encombrant. Car enfin, si on utilise le container pour disposer des déchets du chantier, c’est justement parce que ces déchets nous encombreraient autrement. Il faut donc placer le container judicieusement, de sorte qu’on puisse y réunir les déchets, et que ceux-ci ne gênent plus le travail sur le chantier d’aucune façon. Ensuite, si l’on choisit précisément le container, c’est pour sa solidité et sa fabrication. Le container permet de récolter des matériaux très lourds – des briques, des morceaux de bétons, du bois et j’en passe – qui ne pourraient pas être simplement récoltés dans des sacs de plastique. Ensuite, les containers sont parfois conçus, aussi, pour être manipuler par un camion spécialisé, qui viendra collecter les déchets directement dans ceux-ci. Et puis bien sûr, les containers qui ont plus spécifiquement la première forme mentionnée ci-haut – celle d’un forme à prisme rectangulaire – présentent un avantage: ils peuvent être empilés les uns sur les autres, devenant donc, par le fait même, bien moins encombrants.

Voilà pour ce qui est d’une part de l’apparence du container, de son utilisation, et d’autre part de l’endroit où on le retrouve. Je dois dire, sur ce dernier point, une autre chose: on retrouve usuellement le container sous ce qu’on nomme une chute, c’est à dire un grand tube en plastique qui permet de balancer des objets d’un étage élevé directement dans le container qui servira à les récolter. Je me trouve maintenant à conclure: le container est un objet ordinaire certes, mais dont on peu dire beaucoup. Un objet d’une utilité certaine, et dont la conception reflète admirablement l’utilité matérielle.