Qualification/certification « programmation urbaine » de l’OPQTECC

La programmation urbaine, pratique émergente malgré une dénomination ancienne, aspire à une reconnaissance du secteur. Première étape en ce sens : la qualification/certification « programmation urbaine » créée par l’OPQTECC.

Cofondateur d’Attitudes urbaines – première agence qualifiée – François Meunier témoigne de la nécessité de cette création : « la programmation urbaine est une démarche émergente, plus ou moins formalisée aujourd’hui. C’est à la fois une pratique sur laquelle on communique beaucoup, sans pour autant qu’il soit possible de vérifier la qualité de la démarche ». La nouvelle qualification/certification remédie à cela, en offrant un repère de qualité, attesté par l’OPQTECC.
Selon F. Meunier, elle permet aussi une reconnaissance d’une pratique à part entière, « sans que celle-ci ne soit plus subordonnée à l’acte de maîtrise d’œuvre urbaine ». Enfin, on peut également relever son potentiel rôle de tremplin « pour le développement d’une chaîne de formations, de la formation initiale à la formation continue, moyen essentiel d’identification de la compétence spécifique qu’est la programmation urbaine » (cf détail du témoignage annexe 1).

A ces arguments, Emmanuel Redoutey, AMO et programmiste urbain, ajoute que cette qualification de l’OPQTECC « permet de clarifier et rassembler différentes compétences éparpillées entre concepteurs, bureaux d’études et services des collectivités, alors que ceux-ci n’en détiennent pas toujours les savoir-faire » (cf détail du témoignage annexe 1). Pour l’obtenir, les candidats doivent « présenter une expérience significative à plusieurs étapes du processus de projet couvrant le diagnostic territorial et urbain, la conduite de projet et l’assistance au montage opérationnel et financier » (cf éclairage sur la programmation urbain annexe 2). Cette qualification/certification « porte de fortes exigences » et, de ce fait, « peut être un plus pour la reconnaissance de cette pratique par les maîtres d’ouvrage pour consolider la commande publique ».

Le gage de sérieux des qualifications/certifications de l’OPQTECC repose sur un protocole d’évaluation minutieux appliqué pour chaque dossier, comme le rappelle une instructrice : « Tout d’abord nous vérifions que toutes les pièces ont bien été fournies. Puis vient l’aspect qualitatif qui repose sur une étude des cas concrets présentés par le candidat ». Les instructeurs prennent alors en compte les critères suivants : « le contenu, la démarche et le mode de gouvernance avec les maîtres d’ouvrage » (cf détail du témoignage annexe 1). L’analyse porte donc sur les méthodes de travail. Il s’agit là d’une spécificité de la programmation urbaine, puisque pour les autres qualifications/certifications, l’examen se concentre davantage sur les aspects techniques.

A propos
En 1965, l’OPQTECC est le premier organisme de qualifications et de certifications à être créé. Il reconnaît officiellement la qualité des compétences des économistes de la construction et des programmistes, quelles que soient leurs conditions d’exercice (dans une société d’économistes, un cabinet d’architecture, un bureau d’études, en libéral, dans une administration, une entreprise…).
La norme NF-X 50-091 et l’ISO 9001 encadrent les procédures d’obtention ou de renouvellement de l’OPQTECC. Les dossiers à fournir et les critères requis, comme les heures de formation aux pratiques professionnelles et les attestations de prestation client, témoignent également du sérieux des qualifications/certifications OPQTECC et d’une reconnaissance métier. 

CONTACT PRESSE : Guersendre Nagy – GNAGY@altamys.com

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