Horloge coucou ancien

Horloge coucou: histoire condensée de la pendule

La première fois que l’on voit une horloge coucou dans sa vie, on se demande bien souvent plusieurs questions :

  • qui et quand en a-t-on inventé le mécanisme et comment fonctionne-t-il,
  • pourquoi avoir choisi cet oiseau,
  • et enfin pourquoi l’ultra majorité des pendules coucou  représentent un chalet miniature.

 

Plusiers horloge coucou

 

Regardons l’histoire de cette horloge coucou depuis le 17ème siècle jusqu’à nos jours.

 

Horloge coucou au 17ème siècle

Il faut bien dire que si tout le monde semble s’accorder aujourd’hui sur l’époque d’origine de cette pendule, au 17 ème siècle et plus précisément au milieu du siècle (1650 avec des traces de modèles remontant à 1640) ; les raisons qui ont poussé les artisans de l’époque à produire de genre de pendule sont particulières :

Les horloges coucou de l’époque, de construction assez simple (les mécanismes étaient majoritairement constitués de bois) ne comportaient qu’une seule aiguille et leur précision était pour le moins approximative, quand elles ne tombaient pas en panne à cause d’une relative fragilité des axes et systèmes de remontage. En fait, ces pendules, fabriquées initialement en Forêt Noire allemande, servaient de salaire d’appoint à des montagnards sans Terre et qui trouvaient là une activité de diversification pendant les mois d’Hivernage où ils ne travaillaient pas chez d’autres fermiers l’été durant.

C’est ce côté historique et « social » qui rend d’ailleurs ces pendules si sympathiques malgré des défaillances notables connues à l’époque. Le progrès technique a pris le relais en permettant de fiabiliser et standardiser les mécanismes qui peu à peu ont vu remplacer le « tout bois » par des mécanismes de plus en plus fiables et éprouvés jusqu’à devenir cette forme de symbole connu et reconnu dans le monde entier de nos jours.

Horloge coucou de nos jours

Aujourd’hui, tous les mécanismes ne sont pas identiques, loin s’en faut, mais leur conception est pratiquement toujours la même et la plus grande diversité provient de « l’habillage » c’est-à-dire le petit chalet miniature abritant le traditionnel volatile, certains étant de véritables œuvres d’art en bois massif et recélant une foultitude de détails comme de petites portes et volets, parfois mobiles, recréant l’impression d’avoir chez soi un véritable chalet montagnard en miniature accroché au mur de son salon.
Les prix sont d’ailleurs en conséquences, les modèles les plus simples –on ne considérera pas ici les coucous à quartz, écartés par les aficionados et collectionneurs- commençant à quelques dizaines d’euros (en intégrant des éléments en plastique notamment) tandis que les modèles les plus travaillés, en bois massif –souvent en tilleul pour les parties sculptées – et avec un mécanisme métallique fiable et disposant d’une autonomie pouvant dépasser la semaine, peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros.
Ces derniers sont intégralement réparables en cas de besoin, le mécanisme d’horloge coucou étant assuré par une pendule mécanique dont l’approvisionnement en pièces détachées est assuré.
Pour les pendules coucou les plus récentes, le coucou à quartz conserve l’aspect traditionnel de l’horloge mécanique mais recèle à l’intérieur un mécanisme à quartz, nécessitant une alimentation électrique, le plus souvent assuré par des piles.
Il est à noter que la plupart  des coucous à quartz sont munis d’un arrêt de sonnerie automatique la nuit par une cellule photoélectrique et à partir du moment où le coucou se trouve plongé dans le noir, il ne sonne plus, au grand dam de certains hôtes de passage dans la maison où l’hôtel où se trouve celui-ci !

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