Les CFD ou contrats pour la différence sont des instruments financiers apparus en France en 2007. D’autres pays comme le Royaume-Uni, l’Australie ou l’Allemagne ont une longueur d’avance sur la démocratisation de ces instruments.

Les CFD permettent d’investir sur l’évolution de nombreux sous-jacents comme les actions ou les indices à la hausse comme à la baisse. L’intérêt de cet instrument est qu’il dispose d’un effet de levier qui peut être de 10 fois soit 10 :1 pour les actions par exemple. Il s’agit ici de comprendre qu’investir avec un effet de levier peut être risqué puisqu’il évolue dans les deux sens, c’est-à-dire que l’investisseur peut également perdre 10 fois la somme qu’il a investi. De plus, en négociant avec les CFD, vous ne détenez pas physiquement les sous-jacents en question.

Les contrats pour la différence s’apparentent à un SRD plus flexible et moins coûteux. Cependant, l’effet de levier est lui plus important. La somme de départ, appelée couverture, est différente selon les actifs. Prenons l’exemple de l’action Carrefour SA qui a un taux de couverture de 5%. Le cours de Carrefour est actuellement de 27.74€. Si vous décidez d’acheter 100 actions vous devrez immobiliser la somme suivante : 100 X 27.74 x 0.05 = 138.7€. Sur le marché d’actions traditionnel, sans prendre en compte la commission, la somme investie serait de 2774€. Cette position peut également être prise à la baisse, dans ce cas, l’investisseur devra ouvrir une position à la vente.

Les frais sur CFD sont très faibles comparés au trading traditionnel. La commission demandée pour négocier les CFD sur actions par exemple est un montant fixe de 10€ jusqu’à une valeur totale d’exposition sur le marché allant jusqu’à 100 000€. De plus, la Taxe sur les Transactions Financières instaurée en août 2012 ne s’applique pas sur le trading sur CFD.

Hormis les actions, pour lesquelles les négociations ne sont possibles que lors des horaires classiques de cotation, la plupart des courtiers offrent la possibilité de négocier 24h/24 et 6 jours sur 7 sur les différents sous-jacents. Toutefois, les fourchettes entre l’achat et la vente de titres deviennent alors plus larges.