Au début du mois de mai 2014, l’Union Professionnelle du Crédit (UPC) a dévoilé les statistiques des crédits hypothécaires pour le premier trimestre de l’année. Il en ressort qu’aussi bien les demandes que les octrois et les montants des crédits sont à la baisse en Belgique.

Selon le rapport de l’UPC, le nombre de crédits octroyés au premier trimestre de l’année 2014 n’a pas dépassé les 42.000 contrats pour un total de 4,5 milliards d’euros. En analysant ce rapport d’un peu plus près, on remarque que le nombre de demandes de crédits hypothécaires ont chuté de 8,4% par rapport au premier trimestre de l’année dernière. Le montant total attribué a suivi la même courbe avec une diminution de près de 5% !

Lorsqu’on analyse les montants accordés aux particuliers, on remarque la même tendance : -11,3% du nombre de crédits accordés et -7,5% du montant.

Les ménages n’empruntent plus autant pour les constructions et les achats

Est-ce la conséquence de la crise économique ou bien s’agit-il d’une simple morosité passagère sur le marché immobilier ? Toujours est-il qu’à la lecture de l’article publié sur Simeo, on remarque que le montant moyen emprunté pour l’achat d’un bien immobilier a diminué par rapport au premier trimestre de l’année 2013 et atteint aujourd’hui 133.000 euros. A nouveau, la tendance est identique pour les emprunts réalisés dans le but de construire une habitation puisque le montant diminue également pour se situer aux alentours de 138.000 euros.

Une préférence les prêts hypothécaires à taux fixe !

Tous ceux qui se sont déjà informés ou qui ont déjà bénéficié d’un crédit hypothécaire le savent : il est possible de choisir entre plusieurs sortes de crédit. Parmi les différentes sortes de taux possibles, on trouve le taux fixe, le taux variable, le taux variable sur une certaine période de temps, etc.

D’après l’UPC, il s’avère qu’au cours du premier trimestre de 2014, 65% des emprunteurs se sont tournés vers un taux fixe, 22% ont opté pour un taux variable avec une période de fixité initiale comprise entre 3 et 10 ans et 7% ont choisi un taux d’intérêt variable avec une période de fixité initiale de minimum 10 ans.