En tant que jeune entrepreneur, on peut vite s’emballer quand on tombe sur le commerce à vendre de nos rêves. Néanmoins, il faut prendre le temps d’étudier le contrat afin d’évaluer la rentabilité du commerce. Parfois, les éléments présentés ne correspondent pas à la réalité. Il faut faire preuve d’objectivité pour ne pas être victime d’un abus de confiance.

Les données à trouver sur un commerce à vendre

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Avec la volonté de commencer votre activité professionnelle, vous avez posé vos yeux sur un commerce. Il faut vérifier quelques informations simples, mais qui vous épargneront bien des soucis. Faites le bilan sur les voies d’accès pour atteindre le commerce, est-ce bien desservi, il y a t-il du trafic, est-ce qu’il y a d’autres commerces ou services susceptibles d’attirer du monde tous les jours de la semaine. Intéressez-vous également à la concurrence. Il faut être capable de l’identifier, de la mesurer. Il ne faut jamais s’appuyer uniquement sur les arguments du vendeur. Après tout, s’il vend, c’est pour de bonnes raisons. Des raisons qui sont légitimes comme la retraite ou un déménagement.

Faites attention également au montant qu’on vous demande pour le commerce à vendre. Parfois, il ne s’agit pas d’une mauvaise intention, mais le vendeur a parfois tendance à surévaluer la valeur de son fonds de commerce. C’est normal, on a tendance à apporter plus d’importance à quelque chose que l’on a créé et que l’on a développé. Malheureusement, parfois la réalité est tout autre.

Un focus sur les éléments financiers

Il faut commencer par estimer le chiffre d’affaires du commerce à vendre. Il s’évalue en prenant en considération de la zone de chalandise, c’est-à-dire, la distance jusqu’à laquelle le commerce est susceptible d’atteindre des clients potentiels. En fonction du commerce et de son attractivité, la zone de chalandise peut être de 1km comme de 50km. On peut estimer le CA par (le nombre d’habitants de la zone) x (le panier moyen par habitant en fonction des produits vendu par le commerce). Il suffit de faire le rapport entre ce chiffre que vous venez de trouvez et la part de marché (PDM). D’autres éléments financiers doivent être étudier pour se rendre compte de la viabilité du commerce. On a la marge brut, le bénéfice avant et après impôt, mais également le trésorerie et le fond de roulement. Plus votre analyse sera fine, plus vous vous protégerez contre d’éventuelles mésaventures.