De nos jours le crowdfunding ne cesse de se développer:

Le plus souvent en séduisant, parfois en inquiétant. Nous verrons ici quels sont les nouveaux modes de crowdfunding qui sont apparus en France au cours des dernières années, quelles sont-ils, et comment ce sont-ils développés.

Le crowdfunding prends ses racines en Frances avec la musique, et notamment My Major Company. Vient ensuite le monde associatif et caritatif qui fut toucher. Qui n’a jamais entendu parler de Kiss Kiss Bank Bank ? Ce fut ensuite au tour des startup d’avoir accès au crowdfunding afin de pouvoir se développer et notamment lever des fonds.

Dernièrement l’un des derniers secteurs touché fût celui de l’immobilier. Largement relayé par la presse, ce domaine est désormais celui qui connait une très forte croissance en France. Fort de cet attachement à la pierre, les français sont particulièrement attirés par un concept qui leur permet d’investir avec un faible montant dans l’immobilier. Investir l’immobilier a toujours été un rêve ou un fantasme dur à atteindre. Ces modèles ont ainsi permis de démocratiser ce monde d’investissement.

Il faut ainsi compte deux grands types de crowdfunding immobilier :

Le crowdfunding immobilier de la promotion immobilière. Ce type de crowdfunding permet aux promoteurs immobiliers de réaliser un programme donné. Généralement ce sont ce type de projets qui demandent des ressources financières conséquentes, et notamment un endettement bancaire. Afin de pouvoir s’endetter, le promoteur immobilier doit apporter des fonds propres ou bien des quasi fonds propres. C’est ce que fait la plateforme web homunity en proposant à des particuliers d’investir dès 1 000€ dans ces projets. L’avantage pour l’investisseur est qu’il a désormais accès à un investissement qui lui procure un rendement élevé. Ceux-ci se situent généralement entre 8 et 10% allant sur des périodes comprises entre 12 et 24 mois. Généralement l’investisseur acquiert des obligations.

Le 2ème type de crowdfunding immobilier est celui de l’investissement locatif. Il permet ainsi à des particuliers de se grouper dans le but d’investir dans la pierre. Prenons pas exemple un bien d’une valeur de 100 000€. Si on le divise en 10 parts de 10 000 euros, et que l’on permet à des particuliers d’investir, 1,2,3 voir 4 parts, chacun touchera un pourcentage des loyers en fonction de leur investissement.

L’objectif ici est de toucher un rendement net avant impôts compris entre 5 et 6% selon les projets, et permettant une potentielle plus-value lors de la revente de votre part. Ce modèle déjà développé au Royaume-Uni ainsi qu’aux Etats-Unis n’est pour l’instant pas encore bien installé en France.