Un robot pour être moins dépendant

Le robot serait-il l’avenir de l’Homme?
C’est en tout cas ce que pensent certains groupes prêts à investir dans la conception de robots pour accompagner les personnes âgées.

Dans les années 1950 à 1970, on imaginait un 21e siècle plein de promesses technologiques: voitures volantes, téléportation, conception d’une île en apesanteur sur laquelle nous reproduirions une nouvelle terre… Force est de constater que les évolutions ne se sont pas faites là où on les attendait. Nous possédons tous un téléphone portable, un lecteur MP3, ou même, un robot aspirateur, mais celui-ci n’est pas de forme humanoïde. On est bien loin des Blade Runner et Star Wars (et finalement, ce n’est pas plus mal, non?).

C’est donc dans la dématérialisation des données que la technologie s’est développée, et non dans l’amélioration des transports.

Cependant, on cours de plus en plus vers un service sur-mesure de protection de l’individu à travers les objets connectés, afin de faire face à la gestion des risques: comme Mother – qui nous fait un peu penser à Big Brother – surveillant qui a ouvert le frigo cette nuit et nous rappelant que le petit dernier ne s’est pas lavé les dents. On connait aussi Facebook qui nous dit quel ami était avec qui et quand, pour peu que l’un d’eux l’ait écrit sur le réseau social. Et voici venu non pas le temps des rires et des chants, mais de l’accompagnement des personnes dépendantes.

Un robot renifleur sur pattes

Ce tout nouveau robot est équipé de multiples capteurs afin de permettre un accompagnement constant de la personne dépendante. Un humain se tient derrière l’écran, et peut converser à distance avec cette personne dépendante. Certains capteurs permettent même de renifler, et donc, de détecter d’éventuelles fuites de gaz. le but étant de vérifier si tout se passe bien.
Cet appareil peut paraitre farfelu, mais des investisseurs ont déjà apporté des capitaux: Orange, EDF, mais surtout, AG2R la mondiale sont enthousiasmés par ce robot.

En effet, pour l’acquérir, il faudra bien entendu cotiser pour une assurance-robot, comme on le fait pour son assurance-retraite.
Si le cout de l’engin pourrait s’évaluer à 2000€ (livré sans l’assistance de la personne à l’autre bout de la caméra), les investisseurs espèrent voir le cout descendre à 500€ en quelques années. Mais pour cela, il faudrait en vendre un nombre très conséquent.
Le discours de chacun porte sur la présence constante d’un surveillant capable de détecter les risques et de prévenir d’un éventuel accident.

Reste à voir si les personnes dépendantes apprécieront d’être suivies par un robot qui remplacerait les auxiliaires de vie auprès des personnes isolées.

 

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