Jean-Claude Derey un romancier qui voyage à travers le temps
Originaire de France, Jean-Claude Derey est né à Alep en Syrie en 1940. Après avoir effectué des études de psychologie et d’ethnologie, il a travaillé en tant que consultant en ressources humaines auprès d’organismes internationaux, puis il se consacre ensuite à l’écriture et travaille en tant que journaliste, cinéaste et écrivain. Mais c’est avant tout un romancier qui tire ses œuvres des voyages auxquels il a pu notamment faire plusieurs découvertes. C’est un homme de grand cœur qui accorde une très grande valeur à l’humanité et grâce à ses ouvrages, il laisse des messages importants, portant à la connaissance de ses lecteurs, l’existence d’un monde où tout n’est pas toujours « blanc ».
Jean-Claude Derey et « Le quart d’heure colonial »
Jean-Claude Derey ne voyage pas seulement dans différents pays, il voyage aussi dans le temps. Dans son livre intitulé « Le quart d’heure colonial », l’écrivain invite ses lecteurs à découvrir un monde qui, jadis, faisait partie du quotidien d’un pays où la vie était souvent restée sombre. Dans ce roman où l’auteur débute son histoire à l’aube du XXe siècle où il invoque une civilisation à part, et qui invite surtout ses lecteurs à réfléchir. Pour mieux comprendre l’essence même de l’histoire, le profil écrivain Jean-Claude Derey permet en effet de découvrir l’importance qu’il accorde au côté humaniste. En effet, c’est un livre qui parle surtout d’un faux-semblant de la vie où se mélangent rire, inquiétude, colère et frustration, des sentiments que l’auteur a pu sans doute ressentir pendant les longs mois de recherche pour arriver à conclure son histoire.
Un roman rempli de réalité
24 ouvrages ont été écrits par l’auteur et qui sont tirés sur les découvertes lors de ses voyages dans différents pays comme l’Afrique, l’Inde et l’Asie du Sud-est. Dans son livre intitulé « Notre Voisin le diable », l’écrivain inclut son expérience de voyage dans le pays de l’Inde. Il invoque une histoire coincée entre réalité et fiction et qui décrit notamment une image du bidonville ainsi que des rouages de corruption qui existent dans le pays. Mais dans son roman, l’auteur porte surtout l’attention des lecteurs sur les crimes et les atrocités humaines qui se passent dans le pays, sans doute une face cachée de la vie quotidienne qui est transformée en fiction par l’écrivain. Dans son profil écrivain Jean-Claude Derey, l’auteur agit en bon psychologue et en ethnologue, en essayant de faire passer un message qui sans doute est dans le but d’inviter les lecteurs à percer les mystères de ces tragédies. Il faut dire qu’à travers ses 601 pages, il ouvre les portes du monde en laissant voir les faces cachées d’un quotidien où tout parait normal, mais que tout n’est qu’illusion.