Le nouveau roman de Bernard COAT avec en toile de fond, la dictature.

Bernard Coat a été numéro un des ventes e-book avec son roman  » Sur les docks ». Voici son nouveau roman qui s’intitule  » La Nuit des longs Bâtons ». Vous le trouverez en version papier sur Amazon.fr( + e-book).

En voici l’avant-propos  puis la préface d’Alex Nicol :

Avant-propos :

Ce mois de juillet de l’année 1966,  était l’un des plus tristes faits de l’histoire culturelle de l’Argentine, « La nuit des longs bâtons ».  La dictature organisa une répression terrifiante sur les enseignants et les  étudiants des facultés de Buenos Aires. Cette répression encouragea la  délation. les enfermements et tortures comme moyens pour une solution finale menant vers le chaos. Hormis les atrocités quotidiennes, le résultat fut la révocation et la démission de plus de 700 enseignants qui quittèrent le  pays pour poursuivre leurs carrières à l’étranger. Ces jours-là, un homme tourmenté, le professeur d’université Galvano, découvrit à ses dépens la perversité des hommes, d’un système. Une terrible réalité dépassant encore une fois la fiction.
B.C.

http://www.bernard-coat.fr

Préface :

Lorsque des camps de la mort nazie les quelques rescapés purent regarder le soleil en face, le monde entier cria : « plus jamais ça ! »
Pourtant, la folie meurtrière qui anime le cœur des hommes reprit le dessus sur la civilisation et l’horreur s’exprima avec tout ce qu’elle a d’indicible dans le continent sud américain.
Une fois encore la mécanique implacable de déshumanisation des intellectuels fut érigée en mode de pensée politique et la mort se devait d’être au rendez vous de ceux qui pensaient différemment.
Pas une mort rapide, expéditive ; non, un raffinement de cruauté où la torture mentale et physique devait venir à bout de toutes les convictions.
C’est cette lente descente aux enfers de la pensée unique que Bernard Coat nous conte avec ce talent de scénariste qui est le sien : des petites phrases courtes, incisives, sèches comme des coup de fouet ; des verbes qui jonglent entre le présent et le passé comme si le temps n’était plus une variable à prendre en compte ; des dialogues diaboliques entre la logique irrationnelle du bourreau et la foi en l’humanité de la victime.
On ne sort pas indemne d’un texte tel que celui là. Du reste, on a du mal à se mettre dans la peau du personnage avec lequel pourtant on partage les mêmes valeurs. Mais face à l’écrasante destinée qu’édicte un pouvoir omnipotent, on se pose immanquablement cette question : « et moi, qu’aurais je fait ? »
Il y a du Robert Merle et du Costa Gavras dans cette histoire. Et il y a surtout du Bernard Coat du meilleur crû.
Et vous, qu’auriez vous fait ?…

 

 

Alex Nicol

 

Première de couverture

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