Kendall Jenner, une « fille de » qui commence à compter (II)
Une envie inamovible
Kendall veut être mannequin. Mais un vrai mannequin, un mannequin de catwalk, de défilé, de celles que les grands couturiers plébiscitent, de celles qui se font un nom après avoir fait leurs preuves, pas avant. Appartenir au clan Kardashian ouvre certes des portes, mais pas celles que Kendall veut à tout prix enfoncer. Du haut de ses dix-huit printemps, voilà déjà quatre ans qu’elle se bat pour dépasser son patronyme et transformer sa robe à paillettes en robe de créateur : depuis le jour de ses quatorze ans, où elle a signé son premier contrat avec l’agence de mannequins Wilhelmina models. Par la suite, elle a travaillé pour les marques Forever 21, Luca Couture, Teen Prom, Pacsun (pour laquelle elle a développé une ligne de vêtements associée à sa sœur Kylie), ou posé pour Teen Vogue et Papermag. Mais c’est Katie Grand, rédactrice en chef du magazine ultra-branché Love et proche collaboratrice de Marc Jacobs, qui l’a poussée dans la cour des grands. A la faveur des Fashion Weeks Automne-hiver 2014, Kendall Jenner abandonne enfin son uniforme de teenager et l’ombre de ses sœurs pour avancer d’un pas sûr en pleine lumière, prête à réaliser ses rêves. Oubliée la robe clinquante de la télé-réalité, à elle la robe sur mesure du mannequin respecté.
Kendall Jenner avec Katie Grand, rédactrice en chef du magazine Love :