De nombreux mécanismes vitaux dans notre organisme requièrent l’intervention d’hormones sécrétées dans différentes parties du corps (glandes surrénales, le cerveau et notre système nerveux périphérique) : DHEA, 7-Keto DHEA, prégnénolone, mélatonine. Zoom sur ces hormones essentielles.

La DHEA (informations additionnelles), réputée pour préserver éternellement la jeunesse, se transforme en hormones sexuelles actives pour produire des effets notables en matière d’espérance de vie, de vitalité, de tonus musculaire, des troubles cardio-vasculaires, de lutte contre l’obésité et la résistance à l’insuline (évitant l’apparition d’un diabète tardif), mais aussi de fertilité et de libido, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, même ménopausées, dont la DHE atténue d’ailleurs les désagréments.

Dérivée de la DHEA, la 7-kéto DHEA la supplée très efficacement et sas les effets secondaires liés à la conversion de la DHEA en œstrogène et en progestérone, susceptibles chez certains sujets de faire apparaître des cancers hormonaux-dépendants. Ses bénéficient sont aussi nombreux sur le système immunitaire (hausse de la quantité de lymphocytes T et d’anticorps) pour vaincre les virus et parasites divers, le surpoids, la mémoire (elle permet ainsi de traiter la maladie d’Alzheimer), les fonctions des glandes sébacées, ainsi que sur la beauté de la peau et des cheveux.

Les troubles du sommeil sont aussi fréquents chez les seniors, notamment l’insomnie ou la somnolence, et c’est la mélatonine qui en vient à bout. En contrôlant le rythme circadien, dont les cycles éveil/sommeil, elle joue un rôle essentiel pour la santé et le bien-être en servant d’antioxydant et d’antidépresseur. Elle a des vertus anticancéreuses par la destruction ou la réduction du taux de croissance des tumeurs, et contribue à ralentir les effets du vieillissement.

Quant aux performances du cerveau pour l’apprentissage et la mémorisation, et les capacités psychomotrices, elles dépendent largement de la prégnénolone. Celle-ci réduit par ailleurs le stress et la sensation de fatigue ainsi que les douleurs articulaires sans effet secondaire notable, tout en favorisant le sentiment de bien-être.

La production naturelle de ces hormones chute malheureusement avec l’âge. Dans le cas de la DHEA, vers 70 ans, le corps ne possède plus que 10 % de la quantité optimale observée durant la jeunesse. De même, dès 50 ans, la concentration de 7-Keto DHEA dans le sang a perdu jusqu’à 50 %. La prégnénolone ne fait pas exception, son taux ne représentant à 75 ans que 60 % de son niveau à 35 ans.

Afin d’aider l’organisme à augmenter naturellement la sécrétion de ces hormones, adapter le régime alimentaire est une solution efficace, mais difficile à tenir sur le long terme. Alternativement, les hormones de synthèse et compléments nutritionnels pallient les carences.

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